Christologie

Les grandes dates christiques à travers l'Art

Jésus-Christ pardonne à la femme adultère puis enseigne « je suis la lumière du monde »

Après cela, Jésus parcourait la Galilée ; il n’avait pas pouvoir de circuler en Judée, parce que les Juifs cherchaient à le tuer.
Or la fête juive des Tentes était proche.
Ses frères lui dirent donc: « Passe d’ici en Judée, que tes disciples aussi voient les œuvres que tu fais: on n’agit pas en secret, quand on veut être en vue. Puisque tu fais ces choses-là, manifeste-toi au monde. »
Pas même ses frères en effet ne croyaient en lui.
Jésus leur dit alors: « Mon temps n’est pas encore venu, tandis que le vôtre est toujours prêt.
Le monde ne peut pas vous haïr ; mais moi, il me hait, parce que je témoigne que ses œuvres sont mauvaises.
Vous, montez à la fête ; moi, je ne monte pas à cette fête, parce que mon temps n’est pas encore accompli. »
Cela dit, il resta en Galilée.
Mais quand ses frères furent montés à la fête, alors il monta lui aussi, pas au grand jour, mais en secret.
Les Juifs le cherchaient donc pendant la fête et disaient: « Où est-il? »
On chuchotait beaucoup sur son compte dans les foules. Les uns disaient: « C’est un homme de bien »D’autres disaient: « Non, il égare la foule. »
Pourtant personne ne s’exprimait ouvertement à son sujet par peur des Juifs.
On était déjà au milieu de la fête, lorsque Jésus monta au Temple et se mit à enseigner.
Les Juifs, étonnés, disaient: « Comment connaît-il les lettres sans avoir étudié? »
Jésus leur répondit: « Ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé.
Si quelqu’un veut faire sa volonté, il reconnaîtra si ma doctrine est de Dieu ou si je parle de moi-même.
Celui qui parle de lui-même cherche sa propre gloire ; mais celui qui cherche la gloire de celui qui l’a envoyé, celui-là est véridique et il n’y a pas en lui d’imposture.
Moïse ne vous a-t-il pas donné la Loi? Et aucun de vous ne la pratique, la Loi! Pourquoi cherchez-vous à me tuer? »
La foule répondit: « Tu as un démon. Qui cherche à te tuer? »
Jésus leur répondit: « Pour une seule œuvre que j’ai faite, vous voilà tous étonnés.

Moïse vous a donné la circoncision – non qu’elle vienne de Moïse mais des patriarches – et, le jour du sabbat, vous la pratiquez sur un homme.
Alors, un homme reçoit la circoncision, le jour du sabbat, pour que ne soit pas enfreinte la Loi de Moïse, et vous vous indignez contre moi parce que j’ai guéri un homme tout entier le jour du Sabbat?
Cessez de juger sur l’apparence ; jugez selon la justice. »
Certains, des gens de Jérusalem, disaient: « N’est-ce pas lui qu’ils cherchent à tuer?
Et le voilà qui parle ouvertement sans qu’ils lui disent rien! Est-ce que vraiment les autorités auraient reconnu qu’il est le Christ?
Mais lui, nous savons d’où il est, tandis que le Christ, à sa venue, personne ne saura d’où il est. »
Alors Jésus, enseignant dans le Temple, s’écria: « Vous me connaissez et vous savez d’où je suis ; et pourtant ce n’est pas de moi-même que je suis venu, mais il m’envoie vraiment, celui qui m’a envoyé. Vous, vous ne le connaissez pas.
Moi, je le connais, parce que je viens d’auprès de lui et c’est lui qui m’a envoyé. »
Ils cherchaient alors à le saisir, mais personne ne porta la main sur lui, parce que son heure n’était pas encore venue.
Dans la foule, beaucoup crurent en lui et disaient: « Le Christ, quand il viendra, fera-t-il plus de signes que n’en a fait celui-ci?
Ces rumeurs de la foule à son sujet parvinrent aux oreilles des Pharisiens. Ils envoyèrent des gardes pour le saisir.
Jésus dit alors: « Pour un peu de temps encore je suis avec vous, et je m’en vais vers celui qui m’a envoyé.
Vous me chercherez, et ne me trouverez pas ; et où je suis, vous ne pouvez pas venir. »
Les Juifs se dirent entre eux: « Où va-t-il aller, que nous ne le trouverons pas? Va-t-il rejoindre ceux qui sont dispersés chez les Grecs et enseigner les Grecs?
Que signifie cette parole qu’il a dite: « Vous me chercherez et ne me trouverez pas ; et où je suis, vous ne pouvez pas venir »? »
Le dernier jour de la fête, le grand jour, Jésus, debout, s’écria: « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive, celui qui croit en moi! »selon le mot de l’Écriture: De son sein couleront des fleuves d’eau vive.
Il parlait de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui avaient cru en lui ; car il n’y avait pas encore d’Esprit, parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié.
Dans la foule, plusieurs, qui avaient entendu ces paroles, disaient: « C’est vraiment lui le prophète! »
D’autres disaient: « C’est le Christ! »Mais d’autres disaient: « Est-ce de la Galilée que le Christ doit venir?
L’Écriture n’a-t-elle pas dit que c’est de la descendance de David et de Bethléem, le village où était David, que doit venir le Christ? »
Une scission se produisit donc dans la foule, à cause de lui.
Certains d’entre eux voulaient le saisir, mais personne ne porta la main sur lui.
Les gardes revinrent donc trouver les grands prêtres et les Pharisiens. Ceux-ci leur dirent: « Pourquoi ne l’avez-vous pas amené? »
Les gardes répondirent: « Jamais homme n’a parlé comme cela! »
Les Pharisiens répliquèrent: « Vous aussi, vous êtes-vous laissé égarer?
Est-il un des notables qui ait cru en lui? ou un des Pharisiens?
Mais cette foule qui ne connaît pas la Loi, ce sont des maudits! »
Nicodème, l’un d’entre eux, celui qui était venu trouver Jésus précédemment, leur dit:
« Notre Loi juge-t-elle un homme sans d’abord l’entendre et savoir ce qu’il fait! »
Ils lui répondirent: « Es-tu de la Galilée, toi aussi? Étudie! Tu verras que ce n’est pas de la Galilée que surgit le prophète. »
Et ils s’en allèrent chacun chez soi.
Jn 7:1-53
Quant à Jésus, il alla au mont des Oliviers.
Mais, dès l’aurore, de nouveau il fut là dans le Temple, et tout le peuple venait à lui, et s’étant assis il les enseignait.
Or les scribes et les Pharisiens amènent une femme surprise en adultère et, la plaçant au milieu, ils disent à Jésus: « Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère.
Or, dans la Loi, Moïse nous a prescrit de lapider ces femmes-là. Toi donc, que dis-tu? »

Vasily Polenov

Vasily Polenov

Ils disaient cela pour le mettre à l’épreuve, afin d’avoir matière à l’accuser. Mais Jésus, se baissant, se mit à écrire avec son doigt sur le sol.
Comme ils persistaient à l’interroger, il se redressa et leur dit:

« Que celui d’entre vous qui est sans péché lui jette le premier une pierre! »

Et se baissant de nouveau, il écrivait sur le sol.
Mais eux, entendant cela, s’en allèrent un à un, à commencer par les plus vieux ; et il fut laissé seul, avec la femme toujours là au milieu.
Alors, se redressant, Jésus lui dit: « Femme, où sont-ils? Personne ne t’a condamnée? »
Elle dit: « Personne, Seigneur. »Alors Jésus dit: « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, désormais ne pèche plus. »

Lorenzo_Lotto_la-femme-adultere
De nouveau Jésus leur adressa la parole et dit:

« Je suis la lumière du monde. Qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais aura la lumière de la vie. »

Les Pharisiens lui dirent alors: « Tu te rends témoignage à toi-même ; ton témoignage n’est pas valable. »
Jésus leur répondit: « Bien que je me rende témoignage à moi-même, mon témoignage est valable, parce que je sais d’où je suis venu et où je vais ; mais vous, vous ne savez pas d’où je viens ni où je vais.
Vous, vous jugez selon la chair ; moi, je ne juge personne ; et s’il m’arrive de juger, moi, mon jugement est selon la vérité, parce que je suis pas seul ; mais il y a moi et celui qui m’a envoyé ; et il est écrit dans votre Loi que le témoignage de deux personnes est valable.
Je suis à moi-même mon propre témoin, et pour moi témoigne le Père qui m’a envoyé. »
Ils lui disaient donc: « Où est ton Père? »Jésus répondit: « Vous ne connaissez ni moi ni mon Père ; si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. »
Il prononça ces paroles au Trésor, alors qu’il enseignait dans le Temple. Personne ne se saisit de lui, parce que son heure n’était pas encore venue.
Jésus leur dit encore: « Je m’en vais et vous me chercherez et vous mourrez dans votre péché. Où je vais, vous ne pouvez venir. »
Les Juifs disaient donc: « Va-t-il se donner la mort, qu’il dise: « Où je vais, vous ne pouvez venir »? »
Et il leur disait: « Vous, vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut. Vous, vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde.
Je vous ai donc dit que vous mourrez dans vos péchés. Car si vous ne croyez pas que Je Suis, vous mourrez dans vos péchés. »
Ils lui disaient donc: « Qui es-tu? »Jésus leur dit: « Dès le commencement ce que je vous dis.
J’ai sur vous beaucoup à dire et à juger ; mais celui qui m’a envoyé est véridique et je dis au monde ce que j’ai entendu de lui. »
Ils ne comprirent pas qu’il leur parlait du Père.
JJésus leur dit donc: « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous saurez que Je Suis et que je ne fais rien de moi-même, mais je dis ce que le Père m’a enseigné, et celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui plaît. »
Comme il disait cela, beaucoup crurent en lui.
Jésus dit alors aux Juifs qui l’avaient cru: « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples, et vous connaîtrez la vérité et la vérité vous libérera.
Ils lui répondirent: « Nous sommes la descendance d’Abraham et jamais nous n’avons été esclaves de personne. Comment peux-tu dire: « Vous deviendrez libres? »
ésus leur répondit: « En vérité, en vérité, je vous le dis, quiconque commet le péché est esclave.
Or l’esclave ne demeure pas à jamais dans la maison, le fils y demeure à jamais.
Si donc le Fils vous libère, vous serez réellement libres.
Je sais, vous êtes la descendance d’Abraham ; mais vous cherchez à me tuer, parce que ma parole ne pénètre pas en vous.
Je dis ce que j’ai vu chez mon Père ; et vous, vous faites ce que vous avez entendu auprès de votre père. »
Ils lui répondirent: « Notre père, c’est Abraham. »Jésus leur dit: « Si vous êtes enfants d’Abraham, faites les œuvres d’Abraham.
Or maintenant vous cherchez à me tuer, moi, un homme qui vous ai dit la vérité, que j’ai entendue de Dieu. Cela, Abraham ne l’a pas fait!
Vous faites les œuvres de votre père. »Ils lui dirent: « Nous ne sommes pas nés de la prostitution ; nous n’avons qu’un seul Père: Dieu. »
Jésus leur dit: « Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens ; je ne viens pas de moi-même ; mais lui m’a envoyé.
Pourquoi ne reconnaissez-vous pas mon langage? C’est que vous ne pouvez pas entendre ma parole.
Vous êtes du diable, votre père, et ce sont les désirs de votre père que vous voulez accomplir. Il était homicide dès le commencement et n’était pas établi dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui: quand il profère le mensonge, il parle de son propre fonds, parce qu’il est menteur et père du mensonge.
Mais parce que je dis la vérité, vous ne me croyez pas.
Qui d’entre vous me convaincra de péché? Si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas?
Qui est de Dieu entend les paroles de Dieu ; si vous n’entendez pas, c’est que vous n’êtes pas de Dieu. »
Les Juifs lui répondirent: « N’avons-nous pas raison de dire que tu es un Samaritain et que tu as un démon? »
Jésus répondit: « Je n’ai pas un démon mais j’honore mon Père, et vous cherchez à me déshonorer.
Je ne cherche pas ma gloire ; il est quelqu’un qui la cherche et qui juge.
En vérité, en vérité, je vous le dis, si quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort. »
Les Juifs lui dirent: « Maintenant nous savons que tu as un démon. Abraham est mort, les prophètes aussi, et tu dis: « Si quelqu’un garde ma parole, il ne goûtera jamais de la mort. »
Es-tu donc plus grand qu’Abraham, notre père, qui est mort? Les prophètes aussi sont morts. Qui prétends-tu être? »
Jésus répondit: « Si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien ; c’est mon Père qui me glorifie, lui dont vous dites: « Il est notre Dieu », et vous ne le connaissez pas ; mais moi, je le connais ; et si je disais: « Je ne le connais pas », je serais semblable à vous, un menteur. Mais je le connais et je garde sa parole.
Abraham, votre père, exulta à la pensée qu’il verrait mon Jour. Il l’a vu et fut dans la joie. »
Les Juifs lui dirent alors: « Tu n’as pas cinquante ans et tu as vu Abraham! »
Jésus leur dit: « En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham existât, Je Suis. »
Ils ramassèrent alors des pierres pour les lui jeter ; mais Jésus se déroba et sortit du Temple.
Jn 8:1-59

 

page précédentepage suivante